Je viens te demander de m’écouter, de ralentir et de me regarder. C’est moi, ton temple, l’endroit que tu incarnes. Je suis le véhicule dans lequel tu te déplaces, le canal par lequel tu perçois.
Dans ce voyage, je suis ton refuge, je suis la maison de ton âme. Peut-être ne le crois-tu pas, mais je suis parfait. Je viens te demander de m’aimer. Alors s’il te plaît, ne me compare pas, ne me juge pas, ne m’accuse pas. Regarde-moi avec le même regard que tu as pour ceux que tu aimes. Je suis ta part terrestre.
Pour attirer ton attention, parfois je suis malade. Vois ma souffrance.
Ton âme crie à travers moi, je demande la libération de ce que tu portes.
Quand tu accumules du stress, j’explose. Quand tu pleures, je vieillis.
Quand tu décides d’abandonner, je meurs. Je t’envoie des signaux pour que tu arrêtes, pour que tu ralentisses, pour que tu regardes au-delà.
Je viens te demander de visiter tes racines, que je puisse enfin guérir.
C’est moi, c’est toi, ta maison. Je viens te demander de savoir t’habiter.
Affectueusement, ton corps.